Inspirations

« Certaines choses ne s’acquièrent pas avec les yeux mais avec un autre regard »
Marc Aurèle.

 

« L’essentiel n’est pas ce que vous vivez mais comment vous le vivez »

 

« Respirer c’est vivre – Bien respirer, c’est bien vivre »

 

« Ami, il n’y a rien de ce que je pourrais t’offrir que tu ne possèdes déjà. Mais il y a beaucoup de choses que je ne puis te donner et que tu peux prendre » :
Fra Angelico Da Fiesole

 

« Etre présent, c’est bien plus qu’être là. »
Malcolm Forbes

 

«J'ai» de Charlie Chaplin

J’ai pardonné des erreurs presque impardonnables.

J’ai essayé de remplacer des personnes irremplaçables et oublié des personnes inoubliables.

J’ai agi par impulsion.

J’ai été déçu par des gens que j’en croyais incapables, mais j’ai déçu des gens aussi.

J’ai tenu quelqu’un dans mes bras pour le protéger.

J’ai ri quand il ne fallait pas. Je me suis fait des amis éternels.

J’ai aimé et l’ai été en retour… Mais j’ai aussi été repoussé.

J’ai été aimé et je n’ai pas su aimer.

J’ai crié et sauté de tant de joie.

J’ai vécu d’amour et fait des promesses éternelles, mais je me suis brisé le coeur tant de fois.

J’ai pleuré en écoutant de la musique ou en regardant des photos.

J’ai téléphoné juste pour entendre une voix, je suis déjà tombé amoureux d’un sourire.

J’ai déjà cru mourir par tant de nostalgie et…j’ai eu peur de perdre quelqu’un de très spécial (que j’ai fini par perdre).

Mais j’ai survécu …et je vis encore ! Et la vie, je ne m’en lasse pas …

Ce qui est vraiment bon, c’est de se battre avec persuasion, embrasser la vie et vivre avec passion, perdre avec classe et vaincre en osant … parce que le monde appartient à celui qui ose. »

Charlie Chaplin


« Le jour où je me suis aimé pour vrai » de Charlie Chaplin

Le jour où je me suis aimé pour vrai, j’ai compris qu’en toutes circonstances, j’étais à la bonne place, au bon moment.
Et, alors, j’ai pu me relaxer.
Aujourd’hui je sais que ça s’appelle… Estime de soi.

Le jour où je me suis aimé pour vrai, j’ai pu percevoir que mon anxiété et ma souffrance émotionnelle, n’étaient rien d’autre qu’un signal quand je vais contre mes convictions.
Aujourd’hui je sais que ça s’appelle… Authenticité.

Le jour où je me suis aimé pour vrai, j’ai cessé de vouloir une vie différente et j’ai commencé à voir que tout ce qui m’arrive, contribue à ma croissance personnelle.
Aujourd’hui je sais que ça s’appelle… Maturité.

Le jour où je me suis aimé pour vrai, j’ai commencé à percevoir l’abus dans le fait de forcer une situation, ou une personne, dans le seul but d’obtenir ce que je veux, sachant très bien que ni la personne ni moi-même ne sommes prêts et que ce n’est pas le moment…..
Aujourd’hui je sais que ça s’appelle… Respect.

Le jour où je me suis aimé pour vrai, j’ai commencé à me libérer de tout ce qui ne m’était pas salutaire, personnes, situations, tout ce qui baissait mon énergie.
Au début, ma raison appelait ça de l’égoïsme.
Aujourd’hui je sais que ça s’appelle… Amour propre.

Le jour où je me suis aimé pour vrai, j’ai cessé d’avoir peur du temps libre et j’ai arrêté de faire de grands plans, j’ai abandonné les Méga- projets du futur.
Aujourd’hui je fais ce qui est correct, ce que j’aime, quand ça me plait et à mon rythme.
Aujourd’hui je sais que ça s’appelle… Simplicité.

Le jour où je me suis aimé pour vrai, j’ai cessé de chercher d’avoir toujours raison, et me suis rendu compte de toutes les fois ou je me suis trompé.
Aujourd’hui j’ai découvert… L’humilité.

Le jour où je me suis aimé pour vrai, j’ai cessé de revivre le passé et de me préoccuper de l’avenir.
Aujourd’hui je vis au présent, là ou toute la vie se passe.
Aujourd’hui je vis une seule journée à la fois. Et ça s’appelle….. Plénitude.

Le jour où je me suis aimé pour vrai, j’ai compris que ma tête pouvait me tromper et me décevoir. Mais si je la mets au service de mon cœur, elle devient une alliée très précieuse !
Tout ceci est… Savoir vivre.

Nous ne devons pas avoir peur de nous confronter.

Du chaos naissent les étoiles.

Charlie Chaplin


« Tu seras un homme mon fils » de Rudyard Kipling

Tu seras un homme mon fils Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,
Ou, perdre d’un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir ;

Si tu peux être amant sans être fou d’amour,
Si tu peux être fort sans cesser d’être tendre
Et, te sentant haï sans haïr à ton tour,
Pourtant lutter et te défendre ;

Si tu peux supporter d’entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d’entendre mentir sur toi leur bouche folle,
Sans mentir toi-même d’un seul mot ;

Si tu peux rester digne en étant populaire,
Si tu peux rester peuple en conseillant les rois
Et si tu peux aimer tous tes amis en frère
Sans qu’aucun d’eux soit tout pour toi ;

Si tu sais méditer, observer et connaître
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur ;
Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maître,
Penser sans n’être qu’un penseur ;

Si tu peux être dur sans jamais être en rage,
Si tu peux être brave et jamais imprudent,
Si tu sais être bon, si tu sais être sage
Sans être moral ni pédant ;

Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite
Et recevoir ces deux menteurs d’un même front,
Si tu peux conserver ton courage et ta tête
Quand tous les autres les perdront,

Alors, les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
Seront à tout jamais tes esclaves soumis
Et, ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire,

Tu seras un Homme, mon fils.

 

Rudyard Kipling